WE ARE RECRUITING FOR MICHAELMAS TERM 2014

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WE ARE RECRUITING FOR MICHAELMAS TERM 2014

The following positions are up for grabs next year :

– Vice-President

– Events Secretary

– Treasurer

All you need to do is send me and William Hodgkins a message (lea.carresse@worc.ox.ac.uk ; william.hodgkins@new.ox.ac.uk) concerning the position you’re interested in as well as ideas you have/would put into place to make the society even more efficient.

Le Siège de Leningrad

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Le Siège de Leningrad

Il y a eu récemment en Russie une grande controverse liée à un débat qui s’est déroulé à la télévision, sur la chaîne дождь. On se demandait s’il n’aurait pas été mieux d’abandonner Leningrad aux allemands et ainsi sauver des millions de vies. Rappelez-vous qu’en juin 1944, Leningrad comptait 3.2 millions de personnes. En janvier 1944, il en comptait 550 mille.

Le débat fut censuré.

“Tant mieux,” dit ma logeuse. “C’est une plaie si douloureuse pour le peuple russe. L’oncle d’un ami a survécu au siège. Il était professeur à l’université là-bas, et écrivait chaque jour dans ce journal ce qui s’est passé. Sa voisine n’était personne d’autre qu’Olga Bergholtz, la célèbre poétesse russe. Il se trouve que j’ai retapé ce journal.”

J’ai demandé à voir le journal que j’ai maintenant entre les mains, et je me suis dit qu’il serait peut-être intéressant de traduire deux ou trois petits extraits.

Je vous tiens au courant !

Les sous-vêtements en Russie

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Les sous-vêtements en Russie

Il paraît qu’au temps de l’Union soviétique – Dieu sait pourquoi – les sous-vêtements étaient d’une qualité épouvantable et étaient terriblement incomfortables. A tel point qu’Yves Montand, en revenant à Moscou, aurait apporté de Paris une panoplie de lingerie et de sous-vêtements et en avait crée une exposition, qui avait évidemment fait scandale. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la première chose que les soldats russes rapportèrent de l’Europe à leurs femmes, c’était de la lingerie, et en particulier des nuisettes et des chemises de nuits en soie. Sauf que leurs femmes, étant tant inhabituées, les avaient prises pour des robes, et les enfilaient lors de bals ou de fêtes…ce qui créa évidemment un peu de remue-ménage…

L’hiver russe

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L'hiver russe

Il se trouve que l’hiver en Russie (particulièrement en ce moment, pendant la période décembre-janvier) est riche en fêtes. Ce qui n’est pas déplaisant, parce qu’avec le froid de -15 degrés (-20 demain), la couche épaisse de glace (j’ai glissé je ne sais pas combien de fois…ce qui me désespère le plus, c’est de voir les femmes russes sur des talons de 10 cm qui marchent dessus comme si de rien n’était) et évidemment, de neige, on a parfois besoin de quoi remonter le moral…alors voici la liste des fêtes célébrées en cette période :

– En Russie, on commence par fêter non Noël, mais le nouvel an. Eh oui, l’église orthodoxe russe a décidé de conserver le calendrier grégorien, et donc Noël se fête le…7 janvier. De toute manière, pour les russes, la fête la plus importante c’est le nouvel an, avec au programme feux d’artifices, cadeaux, trop de champagne, le discours du président à minuit, une bonne table avec quelques amis où on chante, boit, danse et mange toute la nuit…

– Si personne ne travaille le jour de l’an, ce n’est pas pareil lors du jour de Noël. Pour la majorité des russes, la messe de minuit est le seul événement marquant de cette fête – une messe d’ailleurs absolument magnifique. Avant de rentrer dans une église orthodoxe en Russie, il faut pour les femmes impérativement se couvrir la tête avec un foulard et porter une jupe longue, et pour les hommes il faut se découvrir la tête. La messe dure trois heures et se fait entièrement debout. Mais cela vaut bien le coup…

– L’ancien nouvel an : En 1918 le nouveau gouvernement changea l’alphabet russe et décida de suivre, comme le monde occidental, le calendrier julien plutôt que le calendrier grégorien. L’ancien calendrier voulait qu’on fête le nouvel an le 13 janvier – ce que les russes font, cette fois avec beaucoup de vin chaud et surtout ce qu’ils appellent la гадания. Grossièrement résumé, c’est tout simplement un jeu de bonne aventure/de divination.

Week 7 events – Michaelmas term

Bonjour à tous !

Here’s this week’s program :
FRIDAY – 7:30 – Meet in the Pembroke lodge : Movie screening of the very famous ‘Le dîner des cons’ – Absolutely every Frenchman knows this hilarious comedy by heart, so it’s a must- see !! The trailer can be found above.
Courage pour seventh week – c’est bientôt la fin !
xx Léa

Le franc-parler des russes.

Soldier

C’est rafraîchissant. C’est un trait commun avec les français. Quand un russe vous sourit, vous savez que c’est pour de vrai. Ce n’est pas – comme le décrit Kerouac – un des ces sourires “pour le paraître social, qui au fond n’est qu’une bouche pleine de dents.” A l’inverse – et ce n’est pas toujours très agréable, concédons-le – si un russe ne fait pas attention à vous, rien ne sert d’insister. C’est perdu d’avance. Si un russe est bousculé et s’est senti agressé il le fera savoir à voix haute. On ne mâche pas ses mots ici. C’est aussi pourquoi un compliment vaut beaucoup. C’est bien plus joyeux et agréable que de voir mon ami russe rayonnant lorsque je lui dis qu’il parle bien le français plutôt qu’un sourire poli esquissé sur les lèvres d’un britannique, convaincu que je dis cela par convention, parce que je suis simplement bien élevée. Vous saurez toujours où vous en êtes avec un russe – pas de mauvaise surprise. Et du franc-parler découle de la plupart des russes un trait commun- l’honnêteté.

Dans la série d’anecdotes…

…Savez-vous pourquoi les russes se donnent une chiquenaude au niveau du cou pour signaler qu’un tel est enivré?

Cela remonte au temps de Pierre le Grand, lors de la construction de Saint-Pétersbourg. Afin de récompenser les bâtisseurs les plus talentueux, le Tsar leur donna non seulement une riche somme mais également un papier attestant qu’il leur était permis d’obtenir de l’alcool gratuitement n’importe où en Russie. De peur de perdre ce précieux document, un des constructeurs l’attacha autour du cou et dès qu’il entra dans une taverne, le pointa fièrement du doigt.

Et cela devint rapidement le signe de l’enivrement en Russie…jusqu’à aujourd’hui !

SP0323